Ce lundi matin, il faisait
beau, les oiseaux chantaient l’automne qui approche. Le terrain était vide et
archi vide. Le vent d’hier, qui m’a obligé à me peigner trois fois (plus que
toute la semaine entière), s’est tu. Quelle belle journée pour ramasser des
épines, non ?
C’est exactement ce que je me
disais, donc, après neuf heure, accompagné de ma chauffeuse (oui je suis si
important que j’ai une chauffeuse), j’ai pris la voiturette à gaz et ai foncé
sur les tas abandonnés sur le bord de nos chemins.
Si vous ne savez pas de quelle
voiturette que je parle, c’est celle qui a d’inscrit sur les côtés : « Association
des propriétaires ». Vous ne pouvez pas la manquer, elle fait
autant de bruit qu’une Harley !
Ah que la vie était belle, le
terrain de plus en plus tas-less, quand tout à coup, mon pire cauchemar se
produit… Tam Tam (son de musique dramatique), la baptême de machine s’est
arrêtée.
Une chance que j’aie des
grandes connaissances en mécanique, j’ai vérifié :
Les pneus – présent
Le moteur – présent
Les ptits bouts de tuyau – présents
La batterie – présente
L’essence – bas
Ah ah ça doit être qu’il n’y a
pas assez d’essence, le génie mécanique s’est dit ! Donc le génie a été
chercher un bidon d’essence, rempli la tank, tourné la clé, le silence m’a hurlé
du plus profond de la baptême de machine à marde !
À bout de désespoir, avec
chaque pas, marchant de plus en plus sur mon orgueil, j’ai été voir en avant si
un bon Samaritain pouvait m’aider.
Jean, mon chum, a eu la bonne
idée de prendre une voiturette électrique et aller chercher l’autre baptême de
machine à marde de con et de la tirer en avant. J’étais si humilié, avoir eu
des vitres teintées, je serais resté caché.
Je ne connais pas la fin de
cette terrible histoire, mais si dans vos cœurs, vous pouviez envoyer des ondes
positives à l’sti de baptême de machine à marde de con, peut-être qu’elle
refera du bruit à temps pour me permettre de finir la cueillette !
Humblement,
Richard
Pépine-o-logue en arrêt de
travail
Awww, pauvre machine!
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